L’essentiel à connaître …

Nous renouvelons notre mise en garde :

Ceci n’est qu’un aperçu, un aide mémoire…

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La Morphologie du cheval

Le corps du cheval est divisé en 3 parties :

Les membres

L’Avant-main se situe du bout du nez jusqu’au garrot.

Le corps, du garrot aux reins. Le garrot est la région saillante située au dessus de l’épaule. La queue et le poitrail constitue le corps.

L’arrière-main, croupe et membres postérieurs. La croupe est la partie postérieure du cheval, en haut de la queue.

Le cou du cheval, c’est l’encolure.

Il a des jambes ou des membres (pas des pattes…).

Comme l’homme, il possède un nez (et non pas un museau) avec des naseaux.

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Chaque cheval possède une robe particulière.

La robe c’est l’ensemble des poils et des crins du cheval dont la couleur est variable.

Les robes se découpent en trois grands groupes :

* Robes simples :

o Blanc, Alezan, Noir, Café au lait => B A N C

* Robes composées :

Deux couleurs séparées :
o Bai, Isabelle, Souris. => B I S

Deux couleurs mélangées :
o Gris, Aubère, Louvet. => G A L

Trois couleurs mélangées :
o Rouan : => R

Deux couleurs par plaques :
o Pie : => P

Pour retenir le nom des 12 robes, prendre comme moyen mémo-technique, la 1ère lettre de chaque groupe

B-A-N-C , B-I-S , G-A-L , R , P

sourisrouannoirlouvet

isabellegrisalezan

cafe au lait

aubereblancbaialezan pie

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La bride et l’enrênnement

La bride

Le rôle :

Les enrênements sont destinés à intervenir sur l’attitude de la colonne vertébrale du cheval, soit en l’obligeant à prendre une certaine attitude, soit en l’empêchant de dépasser certaines limites. Pour la plupart d’entre eux, les enrênements visent à faire abaisser 1′encolure au cheval et éventuellement à lui faire fléchir la nuque pour que le chanfrein soit proche de la verticale. L’intérêt de cette opération est que lorsque l’encolure se déplie, le dos du cheval s’étend et peut se renforcer au lieu de se creuser et de se contracter. Le cheval est donc plus à l’aise, avance généralement mieux, et, quand la nuque se fléchit, donne un contact plus doux dans les mains du cavalier.

Le principal désavantage de cette « mise en place » un peu artificielle est que parfois les chevaux profitent de cette attitude plus « basse » pour s’appuyer sur les rênes.

La martingale quant à elle n’agit pas de la même façon sur le cheval puisqu’elle se contente d’empêcher le cheval de trop relever l’encolure, évitant au cavalier de se faire casser le nez en cas de coup de tête, ou de regarder le cheval bien droit dans les yeux en cas de défense.

enrennement

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La selle

La selle

Matériel de monte :
Il doit être parfaitement adaptée de façon à ne causer ni blessure ni gêne au cheval, tout en répondant aux impératifs de la monte. L’équipement de base se limite à une selle, un filet ou bridon, tapis, sangle, amortisseur. Premières règles : pour monter, opter pour du matériel adéquate et sûre. Malgré son prix élevé, ce matériel en cuir de première qualité, bien entretenue, reste un bon investissement.

La selle :
Le plus souvent en cuir de qualité supérieure – ce qui explique leur prix – même s’il en existe aujourd’hui en matériaux synthétiques. L’arçon – le corps de la selle, fait de contreplaqué, plastique ou fibres de verre – doit être adapté à la largeur du cheval. Une fois la selle en place, assurez-vous qu’elle ne pince ni irrite le dos et le garrot de la monture.
On pose d’abord la selle en avant du garrot du cheval avant de la faire glisser vers l’arrière de façon à ne pas rebrousser les poils de la robe. Une fois bien centrée, la selle ne doit ni entraver la mobilité des épaules ni ne peser sur les reins.

Quel type de selle?
La selle polyvalente mixte convient à tous mais certains modèles sont conçus pour des disciplines bien spécifiques. La selle d’obstacles est équipée de quartiers taillés vers l’avant et d’un arçon plus allongé ; la selle de dressage comporte un siège plus profond et des quartiers plus droits et plus longs ; une selle d’équitation académique ; la selle de showing, enfin, est réduite à son minimum de façon à ne rien cacher du cheval. Les selles de course, ultra légères, sont équipées d’étriers courts. La selle western, avec son pommeau et son troussequin relevés, doit offrir au cavalier un confort de monte maximal.
Le tapis de selle, placé sous la selle, sert à mieux protéger la monture et à absorber la sueur, mais il ne doit jamais être utilisé pour caler une selle mal adaptée ou mal rembourrée.

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Les allures

Un cheval se déplace de trois manières différentes appelées allures. Quelle que soit sa vitesse, son cavalier devra lui dire de s’arrêter, de tourner ou d’accélérer en employant des signaux que l’on appelle des aides. Les aides naturelles sont les mains, les jambes, l’assiette et la voix.

- Le pas -

- Le trot -

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Tenir les rênes

Prenez les rennes en mains, puis tenez-les entre le pouce et l’index en plaçant le pouce sur le dessus. Laissez la boucle des rênes ( le flot des rênes) tomber vers l’épaule gauche du cheval.

Apprendre les aides

Apprendre les aides naturelles revient à apprendre une langue étrangère. C’est permettre de communiquer avec sa monture. Un bon cavalier peut faire ce qu’il veut à un cheval sans sembler bouger le corps.

Commencer à se déplacer

Demandez au cheval de marcher en ligne droite en serrant vos jambes sur ses flancs. Placez les mains au-dessus de son garrot en les espaçant de quelques centimètres et en suivant le mouvement de la bouche de son cheval.

S’arrêter

Quand vous désirez vous arrêter, serrez les rênes et redressez-vous vers l’arrière.

Changer de direction

Partir à gauche (par exemple)

Faites pivoter le poignet gauche de façon à avoir les ongles vers le haut, ensuite écartez le bras afin de tourner la tête de votre cheval vers la gauche dans la direction que vous souhaitez prendre. Durant ce geste, la main droite reste à sa place et les jambes continuent de demander au cheval d’avancer. Cette manière de diriger le cheval se nomme « rêne d’ouverture ».

Le saut

Une fois qu’un cavalier est stable et capable de contrôler son cheval, ils sont tous les deux prêts à apprendre la technique de saut. Le saut est très amusant et nécessite de l’assurance de la part du cavalier et du cheval. L’équilibre, le rythme et l’impulsion sont les clefs d’une bonne approche. L’équilibre signifie que le poids du cavalier est bien réparti ; le rythme correspond à une allure régulière et constante, et l’impulsion permet au cheval d’avancer spontanément et avec l’énergie. Un cavalier inexpérimenté doit apprendre à sauter avec un cheval expérimenté.

Comment saute un cheval ?
Le saut s’effectue en cinq temps: aborder, phase ascendante, planer, phase descendante, s’éloigner. Il est important de se concentrer à toutes les étapes afin que le cheval et vous sautiez sans faute et soyez prêts à aborder l’obstacle suivant.

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Pour sauter, les étriers doivent être raccourcis d’environ deux crans par rapport à la normale. La position en équilibre du saut est plus facile à adopter avec des étriers plus courts. Vous pouvez les régler une fois sur le cheval.

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Les barres au sol.
Au début d’une leçon de saut, un moniteur déposera probablement des barres sur le sol pour que le cheval saute par dessus en trottant. Cet exercice lui fait lever les antérieurs et les postérieurs et le prépare au saut. C’est aussi l’occasion pour les cavaliers de pratiquer leur équilibre en position de saut correcte.

Le cross

Le parcours de cross-country est un défi excitant. Les compétitions incluent des épreuves de cross et un parcours de cross-country à l’occasion de concours complets d’un et de trois jours. Les obstacles sont fixes et comprennent des fossés, des stères de bois, des murs, des échaliers et des rivières, qui peuvent être délicats à franchir. Certains chevaux ont peur de sauter dans l’eau parce qu’ils n’en voient pas le fond. Il faut qu’ils fassent confiance à leur cavalier.

Les figures de manèges

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Les Galops

Les « galops » sont des examens que l’ont peut passer en France, dans les centres équestres.

Ils étaient autrefois appelés « degrés » puis éperon d’argent, étrier…. Il n’y en avait que trois puis six (neuf aujourd’hui mais la licence compétition est accessible dès le 7ème galop).

Avec la création des galops, les cavaliers ont l’impression de progresser plus vite.Si vous souhaitez connaître la correspondance des galops par rapport aux degrés, une petite visite sur le site de la Fédération Française Equestre :

Présentation des 7 Premiers :

GALOP 1,

le cavalier doit savoir aborder un cheval, le panser, le seller, montrer qu’il est autonome aux trois allures et peut conduire de larges courbes. Côté théorique, il doit savoir reconnaître les principales robes, les parties extérieures d’un cheval…

GALOP 2,

le cavalier doit savoir conduire des courbes serrées, s’arrêter, rechercher son équilibre, changer d’allure, galoper en suspension, sauter des cavaletti. On lui demandera aussi de connaître les particularités des robes, les parties du licol et du filet…

GALOP 3,

le cavalier doit savoir évoluer seul, trotter sur le diagonal désiré, galoper sur le bon pied, partir et revenir en un point précis (à n’importe quelle allure), sauter en terrain varié et contrôler l’allure.
Théorie: entretien d’une litière, rôle de la ferrure, les aides pour tourner, ajustement d’un harnachement, soins après le travail.

GALOP 4,

le cavalier doit désormais savoir déplacer les hanches de sa monture, contrôler la vitesse, trotter assis, galoper assis en rythme, partir au galop du pas sur le bon pied, enchaîner des sauts isolés, conduire en terrain varié.
On demandera au cavalier de poser des protections de travail telles des guêtres, des cloches, des bandes de polo…, d’avoir des notions sur l’alimentation, de connaître les soins quotidiens, de connaître les mécanismes du galop. (Une reprise de dressage ainsi qu’un parcours d’obstacles seront demandés aux cavaliers présentant cet examen).

GALOP 5,

le cavalier doit également présenter une reprise de dressage, un parcours d’obstacle. Il devra aussi effectuer un parcours de cross. Pour le dressage, le cavalier sera donc capable de prendre le galop en un point précis, de déplacer latéralement sa monture au pas…
En saut, il devra conduire son cheval en maintenant une vitesse régulière et stabiliser son équilibre; il en sera de même pour le parcours de cross. Enfin, on lui demandera de poser des bandes de repos et des crampons, de connaître les généralités sur le squelette et les muscles.

GALOP 6,

une reprise de dressage, un parcours de concours de saut d’obstacles (CSO), ainsi qu’un parcours de cross seront demandés. Les exigences sont plus grandes qu’au galop 5; le cavalier doit savoir stabiliser son équilibre assis, au trois allures, reculer de quelques pas, contrôler la rectitude de sa monture… En saut d’obstacle, il doit savoir enchaîner des sauts au galop, en maintenant une cadence. Enfin, en cross, le cavalier doit savoir enchaîner des sauts en terrain varié, en maintenant une vitesse régulière et en recherchant son équilibre.
En soin, on lui demandera de présenter un cheval en main et de savoir longer un cheval au pas et au trot. Il doit savoir reconnaître un cheval boiteux, les allures défectueuses, les allures artificielles. Le cavalier devra également connaître le rôle et l’anatomie du pied et de la ferrure, ainsi que les tendons.

GALOP 7,

permet d’acquérir votre licence compétition. Vous pouvez désormais sortir en 4 ème catégorie. Avant cela, on vous aura demander à l’examen: d’effectuer une autre reprise de dressage avec d’autres exigences telles que savoir galoper à faux, déplacer votre monture latéralement du côté convexe…
En saut, le parcours d’obstacles sera plus complexe, les obstacles seront plus hauts et vous devrez adapter l’amplitude des sauts, adapter votre position. Il en sera de même en cross.
En soins, vous devrez savoir longer un cheval enrêné, aux trois allures, démonter et remonter une bride, savoir préparer un cheval pour une épreuve de cross (crampons, vaseline, protections…).
En plus de cela, le cavalier se présentant à l’examen du galop 7 doit connaître les différents aplombs, les généralités du contre-galop, de l’hygiène et de la santé, de la rectitude, des enrênements. Il doit aussi connaître l’effet et le rôle de la bride.

Disciplines et Activités équestres

(Extrait du « manuel des examens d’équitation » éditions Vigot)

activites

- Le concours de saut d’obstacles ( CSO ) appelé souvent concours hippique consiste à sauter, dans un temps donné, des obstacles disposés sur un parcours, sans faire tomber les barres.

- Le concours de dressage, le cavalier effectue aux trois allures un ensemble de figures imposées.

- Le concours complet d’équitation ( CCE ) comprend une reprise de dressage,un ou plusieurs parcours de fond (cross) et un parcours de saut d’obstacles.

- Le concours d’attelage, à un, deux ou quatre chevaux, comprend une reprise de dressage, un marathon sur obstacles naturels fixes et un parcours de maniabilité.

- Dans la voltige en ligne droite ou en cercle, le cavalier doit exécuter des figures imposées.

- Les courses d’endurance se déroulent sur des parcours de 30 à 160 km jalonnés de contrôles vétérinaires.

- Le tourisme équestre se pratique en randonnée. Le TREC est un ensemble d’épreuves de  » Techniques de Randonnée Équestre de Compétition « .

- Les « pony games » sont des jeux équestres d’adresse très prisés en Angleterre.

- La monte en amazone est une équitation féminine qui se pratique avec des selles à fourches.

- L’équitation américaine comporte de nombreuses disciplines basées sur l’équitation de travail.

- Le horse ball se pratique avec un ballon muni d’anses. C’est une forme de basket-ball à cheval.

- Au polo, deux équipes frappent une balle en bois dans le but de l’envoyée dans le but adverse,en suivant des règles précises.

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